La peau
Considérons la peau composée de plusieurs couches, tendue sur
toute la surface du corps humain. Elle forme une enveloppe extérieure. Vivante,
c’est un organe à part entière.
Les systèmes dynamiques
de l’organisme sont présents dans cette délimitation
morphologique. Systèmes sanguin, nerveux, respiratoire,
excrétoire...
Merveilleux lieu d’échanges entre les mondes intérieur et
extérieur , la peau est avant tout notre grande protectrice.
La peau, un émonctoire
La peau constitue une double porte d’élimination .
Les organes sécrétoires (glandes sudoripares et
séborrhéiques) assurent cette fonction.
Les déchets sont excrétés, sécrétés via la sueur ainsi que
par le sébum au dehors.
Le rejet de substances acides ou de déchets colloïdaux surabondants entraînent des problèmes de peau.
Un soin de la peau intègre naturellement une attention vers
l’intérieur de l’organisme.
La peau, une respiration
Tout comme le poumon, la peau est aussi un endroit où s’échange de manière permanente l’oxygène et le gaz
carbonique.
La peau est « oxygénée » de l’extérieur
par l’oxygène ambiant via l’épiderme et de l’intérieur
par les capillaires présents dans le derme.
La peau, une frontière
L’homme,
par la peau, se distance en quelque sorte de l’extérieur .
La peau délimite l’organisme humain du monde extérieur.
Et grâce au sens du toucher, l’homme peut reconnaître de l’extérieur qu’il
forme un ensemble. En tâtant les contours de son microcosme personnel, il fait
également l’expérience
de la grandeur de ce monde. Le toucher, ce grand maître, lui apprend qu’il est individualisé au sein du macrocosme.